Je
viens de lire dans le journal Le
Progrès-Dimanche
du 5 janvier dernier, un article qui porte à réflexion « L’art
d’être bon parent est tout à fait récent » du psychologue
Yves Dalpé.
Dans
cet article, on y précise que c’est seulement au 20e siècle avec
la naissance de la psychologie moderne que les besoins affectifs des
enfants ont commencé à être considérés, avant ils étaient
complètements niés, presque partout dans le monde. Je cite un
extrait : « L’art d’être bon parent est tout à fait
récent, et encore aujourd’hui, la plupart des enfants sont
maltraités dans la majorité des pays du monde. Plus on recule dans
l’histoire et plus on s’éloigne des sociétés occidentales
actuelles, plus la probabilité est grande d’y trouver des abandons
d’enfants, de la violence, des abus sexuels et des assassinats
d’enfants. »
Nous
constatons une très lente évolution du traitement des enfants. Nous
sommes passés de la période de l’infanticide où 50% des enfants
étaient tués par leurs parents, à celle de battre les enfants au
sang comme méthode efficace d’éducation, puis à la période de
punition. « Il a fallu attendre au 19e
siècle pour qu’on introduise la socialisation des enfants de façon
plus décente. Et c’est seulement au 20e
siècle, qu’on peut parler d’un mode d’aide des enfants. »
« Comme
la santé mentale de l’adulte est tributaire du traitement vécu
durant son enfance, on voit bien que l’humanité sort à peine
d’une misère affective extrême. »
Mon
travail auprès des enfants depuis de nombreuses années vise à
donner à l’enfant sa
place en tant qu’être humain
pour :
- qu’il grandisse en étant conscient du trésor qu’il a à l’intérieur de lui qui fait son unicité. Trésor qu’il a à découvrir, explorer, dégager, actualiser et à faire rayonner;
- qu’il apprenne à faire des choix constructeurs pour sa vie;
- qu’il s’engage sur la route de la réussite de sa vie, direction bonheur en faisant de lui un humain plus responsable, plus équilibré, plus libre et par conséquent plus heureux.
Il
pourra construire avec les années une société personnalisante où
la place est accordée à la personne humaine et à son déploiement.
Mon
souhait pour l’année 2014 c’est qu’il y ait de plus en
plus d’éducateurs (parents, enseignants, intervenants sociaux,
etc.) soucieux, sensibilisés et engagés à la cause des enfants et
à l’impact de l’éducation de ces derniers sur notre société.
Le
programme À
la découverte de soi
propose cette éducation aux enfants par la découverte de leur monde
intérieur et est un outil extraordinaire pour tout éducateur
intéressé à les guider dans cette direction BONHEUR.
Il
ne faut pas oublier que les enfants sont les adultes de demain.
Danielle
Savard
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